Dernière mise à jour

Juin 2025

Le Depuis l’automne 2024, le Québec a introduit plusieurs mesures restrictives en matière d’immigration temporaire, suscitant des inquiétudes parmi les entreprises locales. Hausse du salaire médian de référence, gel de certains programmes de permis de travail et de résidence permanente, et restriction des possibilités de regroupement familial : ces mesures ont des répercussions importantes. Pourtant, la main-d’œuvre temporaire est une ressource précieuse pour de nombreux détaillants en alimentation. Dans ce contexte, quelles sont les possibilités pour continuer à recruter des travailleurs étrangers temporaires ?

Les règles de base de l’immigration temporaire

Pour recruter un travailleur étranger, un employeur doit prouver qu’il n’a pas trouvé de candidat localement, au moyen d’une demande d’Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) et d’un certificat d’acceptation du Québec (CAQ). Au Québec, si le poste est rémunéré moins de 32,96 $ par heure, il sera considéré comme à « bas salaire », et à « haut salaire » pour une rémunération supérieure.

Une fois ces démarches complétées, le travailleur peut présenter sa demande de permis de travail, généralement valide de 12 à 36 mois.

Certains programmes de permis de travail sont toutefois dispensés d’EIMT. L’employeur doit alors déclarer les conditions d’emploi du travailleur étranger, pour que ce dernier puisse présenter sa demande de permis de travail.

Les postes à « bas salaires » : les plus visés par les mesures

Depuis le 3 septembre 2024, et jusqu’au 30 novembre 2025* , les demandes d’EIMT pour des postes à bas salaires dans la région de Montréal et de Laval ne sont plus traitées, y compris pour les renouvellements de permis de travail. Ailleurs au Québec, si le taux de chômage dans la région métropolitaine de recensement (RMR) du lieu d’emploi est supérieur à 6 %, les demandes d’EIMT/CAQ pour des postes à bas salaires ne sont pas traitées. Si le taux de chômage est inférieur à 6 %, les demandes sont traitées, mais la durée maximum du permis de travail est de 12 mois.

Alternatives pour les entreprises

Face à ces restrictions, plusieurs options peuvent être envisagées, comme réaffecter les travailleurs dans des RMR où les restrictions ne s’appliquent pas, ou augmenter les salaires pour passer dans la catégorie des postes à hauts salaires.

De manière plus réaliste, les programmes dispensés d’EIMT sont une option intéressante. Le programme Expérience internationale Canada (EIC) permet notamment de recruter des travailleurs de 36 nationalités éligibles, grâce à des démarches facilitantes, avec des permis de 12 à 24 mois. Les travailleurs étrangers temporaires déjà présents au Canada, notamment ceux ayant entamé des démarches de résidence permanente, peuvent également être une source de recrutement. Les détenteurs d’un certificat de sélection du Québec (CSQ) peuvent obtenir des permis de travail dispensés d’EIMT.

Penser immigration à moyen et long terme

Adopter une stratégie d’immigration à moyen et long terme peut s’avérer efficace pour faire face à ces mesures restrictives. Encourager ses travailleurs vers la résidence permanente permet de s’affranchir des enjeux de renouvellement de permis de travail, tout en favorisant la rétention.

Les professionnels en immigration : vos alliés indispensables

Dans le contexte actuel de restriction de l’immigration, les professionnels qualifiés sont vos meilleurs alliés. Ces derniers vous accompagnent dans l’identification des solutions les plus réalistes, et les moins coûteuses, pour embaucher et retenir les travailleurs étrangers temporaires, tout en garantissant votre conformité aux exigences légales.

Nos services

Notre service d’accompagnement est clés en main : nous nous chargeons de l’ensemble des formulaires d’immigration, autant la préparation des documents requis que les communications avec les autorités, tant pour la partie employeur qu’employé.