Inflation

Le contexte postpandémique s’est déni par une modération de la hausse des prix touchant l’ensemble des produits et services1. Si nous observons une reprise de l’in ation dans le secteur de l’alimentation, c’est parce que le secteur tertiaire a dû absorber les impacts économiques de l’ensemble des acteurs de la chaîne, ce qui s’est re été dans la structure de prix. Nous sommes loin de la forte poussée in ationniste entre 2020 et 2023 avec 12 % de variation d’IPC pour les biens d’alimentation au Québec2. Toutefois, nous sommes tout de même dans une période de reprise légère avec 3,5 % de variation en juillet 2025, expliquée par les contretarifs d’Ottawa3.

En juillet 2025, l’inflation alimentaire au Québec s’établit à 3,5 %, un niveau nettement inférieur à celui du logement locatif (+7,1 %) et de l’énergie (gaz, eau, électricité ; +4,0 %). Après les hausses signi catives de 20222023, la progression des prix en alimentation s’est donc modérée. Pour les Québécois, la pression la plus lourde vient désormais du coût du logement, ce qui réduit leur marge de manœuvre budgétaire pour l’alimentation. Pour les détaillants, cette situation crée un double dé : composer avec des clients plus sensibles aux prix, tout en devant subir de nouvelles contraintes liées au prix de l’énergie et aux uctuations économiques. En comparaison, la hausse des prix alimentaires apparaît aujourd’hui plus contenue, mais elle continue de jouer un rôle central dans la dynamique du panier d’épicerie.

En conclusion, les dernières mises à jour de Statistique Canada illustrent une stabilisation de l’inflation au pays bien qu’il y ait une légère augmentation à 3,5 % à la n de l’été 2025. Les prix des produits alimentaires au Québec ont aussi contribué à diminuer l’inflation au Canada au cours des derniers mois suivant la moyenne générale nationale.