Pour éviter davantage de déserts alimentaires

Nos membres sont en première ligne pour contrer les déserts alimentaires au Québec. Selon Données Québec, 420  000 Québécois vivent dans un désert alimentaire*. Les commerces de proximité situés en région sont les seuls à fournir un service alimentaire de base dans ces zones. Il s’agit non seulement d’un enjeu économique, de santé publique, mais aussi d’équité territoriale.

Les données issues de l’étude publique sur l’accessibilité alimentaire révèlent que ces zones en pénurie sont particulièrement présentes dans plusieurs secteurs urbains et régionaux du Québec. Certains secteurs de Montréal et son agglomération, ainsi que certains quartiers de Québec et Lévis ont un accès très limité aux commerces d’alimentation. On retrouve aussi des zones critiques dans les centres urbains de Trois-Rivières, Shawinigan et Sherbrooke. En région, des déserts alimentaires apparaissent dans plusieurs petites villes et communautés éloignées (Bas-Saint-Laurent, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue), où l’o re est restreinte à quelques commerces de proximité. Dans certains territoires, l’importance stratégique des détaillants alimentaires est vitale, car ils constituent parfois la seule réponse aux besoins des ménages. Cette situation réa rme la pertinence des mesures de subvention du gouvernement pour assurer la pérennité des commerces en zones rurale et périurbaine.