8 septembre 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, a dévoilé le 22 août dernier la Politique bioalimentaire 2025-2035 intitulée « Nourrir nos ambitions».  

Plusieurs partenaires de l’industrie, dont l’ADA, étaient présents pour l’occasion. Cette politique encadre l’ensemble des actions du ministère pour les années à venir. Le Ministère a alors annoncé 3 grandes orientations et 12 sous-orientations, telles que : 

Première Orientation : Renforcer la compétitivité du secteur sur les marchés d’ici et d’ailleurs; cette orientation vise à accroître la performance des entreprises et de la chaîne d’approvisionnement, à améliorer l’environnement d’affaires des entreprises et d’élargir l’offre de produits locaux distinctifs tout en diversifiant  

Seconde Orientation : Diversifier les marchés locaux et hors Québec; cela a pour but de protéger et valoriser les terres agricoles ainsi que les ressources marines tout en facilitant l’accès aux aliments et le rapprochement avec les consommateurs. Cette orientation vise aussi à développer l’offre de produits régionaux et favoriser l’entrepreneuriat ainsi que l’attraction à la rétention de la main-d’œuvre. 

Troisième Orientation : Intensifier les pratiques durables et la réponse aux changements climatiques; cette orientation vise quant à elle à accélérer la transition vers des pratiques favorables à l’environnement, à appuyer la lutte contre les changements climatiques, à optimiser la gestion de l’eau et des matières résiduelles, ainsi que d’améliorer la santé et le bien-être des animaux. 

Parmi les 12 sous-orientations, nous nous réjouissons de la volonté de diversifier les marchés locaux et hors Québec (1.4). Les détaillants pourront élargir leur offre en intégrant davantage de produits distinctifs québécois. Cette diversification permettra aussi aux commerces de proximité de se positionner sur des créneaux spécialisés (produits régionaux et biologiques). Nous saluons aussi la sous-orientation qui vise à faciliter l’accès aux aliments et le rapprochement avec les consommateurs (2.2). Souhaitons que les détaillants, reconnus comme acteurs essentiels de la sécurité alimentaire locale, puissent recevoir de nouveaux appuis, notamment afin d’enrayer les déserts alimentaires.  

Cette nouvelle politique bioalimentaire aura des impacts positifs pour le commerce de détail alimentaire au Québec, avec, entre autres, une implication accrue des détaillants dans la valorisation du local et comme acteurs permettant la vitalité de nos régions.