Le programme ATE+ boucherie : programme phare de notre industrie

Juillet 2024

L’Association des détaillants en alimentation du Québec a marqué l’industrie du commerce de détail par son programme de formation de Boucherie de détail. Sa réputation n’est plus à faire.

Ce programme se distingue par l’alternance travail-étude (ATE), ou les apprentissages peuvent rapidement être consolidés par la pratique en milieu de travail. Cette immersion pratique dans le monde professionnel permet aux apprenants de développer leurs compétences en adéquation avec les
attentes du marché, favorisant ainsi une rétention accrue des connaissances. Il se distingue aussi par rémunération complète des candidats tout au long des 900 heures de formation. Le candidat n’est pas étudiant, il est votre employé! Avec une réputation inégalée, ce programme a formé plus de 280 bouchers
au cours des dernières années, façonnant ainsi des bouchers professionnels, compétents et polyvalents.

Au cours de cette formation, plus de 14 compétences spécialisées dans le domaine de la boucherie de détail et de la poissonnerie sont acquises par les apprenants. Cette formation de haut niveau, dispensée en partenariat avec les 15 écoles de formation de la province, délivre un diplôme d’études professionnelles (DEP) en boucherie.

UNE FORMATION QUI FAVORISE LA RÉTENTION

Les cohortes ATE+ en boucherie affichent un remarquable taux de réussite de 80 %. De plus, 9 diplômés sur 10 accèdent à un emploi à la fin de leur formation, démontrant ainsi la pertinence et la qualité du programme. Les employeurs expriment quant à eux une grande satisfaction du programme, soulignant la haute valeur ajoutée des diplômés issus de ce programme. Le succès de ce programme est la coopération entre gestionnaire et enseignant dans l’apprentissage des candidats. Les témoignages des apprenants, des enseignants et des marchands attestent de l’efficacité de cette approche. Voyons ce qu’ils ont à dire du programme :

Nous avons sélectionné quatre témoignages des centres de formation professionnelle suivants : le Centre de formation professionnelle Bel-Avenir à Trois-Rivières, le Centre 24 juin à Sherbrooke, le Campus Brome-Missisquoi à Cowansville, et l’École hôtelière de la Capitale à Québec.

DES PROFESSEURS DÉVOUÉS
Le Centre de formation professionnelle Bel-Avenir se démarque par sa philosophie d’excellence et
son approche immersive dans le domaine de la boucherie. Grâce à des enseignants dévoués
comme Yvan Landry et Étienne Lafond, les élèves comme Noah Buissière et Logan Lessard trouvent
leur vocation et développent un grand intérêt pour l’art de la découpe. Pour Noah, c’est une révélation
: « J’ai commencé comme commis-emballeur, mais rapidement, j’ai découvert ma passion pour la viande. » Le programme ATE+ leur offre une occasion unique de perfectionnement, rémunérée
et adaptable à leur emploi du temps.

UN HÉRITAGE À PERPÉTUER, UNE PASSION À CULTIVER

À Sherbrooke, le Centre 24 juin incarne la transmission des savoirs et la préparation des futurs entrepreneurs de la boucherie. William-Eden Desmarais et Charlène Gérard illustrent parfaitement
cet esprit d’engagement et d’innovation. Pour Charlène, reprendre la boucherie de son père est
une aspiration profonde, et le programme ATE+ est une étape cruciale dans ce cheminement. Avec
une formule rémunérée à 100 %, les élèves peuvent se concentrer pleinement sur leur formation
et acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques du marché.

DIVERSITÉ ET PASSION AU CŒUR DE L’APPRENTISSAGE

Au Campus Brome-Missisquoi, la boucherie est une affaire de cœur et de diversité. Jean-Philippe
Pelletier et Jake Campbell incarnent cette diversité, avec des parcours différents, mais une passion
commune pour l’art de la découpe. Pour Jean-Philippe, le programme ATE+ offre la flexibilité
nécessaire pour concilier travail, études et famille, tandis que Jake découvre une vocation inattendue
après un parcours scolaire tumultueux. Les enseignants comme Martin Campbell et Guillaume
Galipeau sont fiers de voir cet engouement pour la boucherie grandir, avec un programme ATE+ de
plus en plus populaire et attractif.

DES VALEURS À PERPÉTUER

À l’École hôtelière de la Capitale, la boucherie est un art où tradition et modernité se rencontrent.
Avec des enseignants comme Benoît Alexandre, les élèves comme Jérémy et Jean-Sébastien explorent
les subtilités de ce métier exigeant. Pour Jérémy, l’appréciation de la viande et l’esprit d’équipe sont
des motivations essentielles, renforcées par un programme ATE+ qui valorise l’expérience en
entreprise. Avec un engouement croissant pour le métier de boucher et des inscriptions en hausse,
l’école hôtelière de la Capitale façonne la relève de ce métier emblématique.

DES RÉPERCUSSIONS POSITIVES CHEZ NOS DÉTAILLANTS

Céline Daigneault, propriétaire du IGA Daigneault à Cowansville qui accueille cette année trois élèves
du programme ATE+ boucherie, souligne plusieurs avantages à recevoir des participants dans son
magasin. Leur intégration a non seulement créé une dynamique nouvelle au sein de la section boucherie,
mais a également suscité un intérêt accru pour le métier parmi les employés. Après l’arrivée d’un
premier élève, deux employés ont décidé de suivre des cours de boucherie, démontrant que le métier
est devenu une option de carrière viable.

L’apport des étudiants permet également aux bouchers expérimentés de transmettre leur savoir-faire de manière efficace. Former de nouveaux candidats sans expérience peut être difficile, mais encadrer une
formation de base s’avère plus facile et structuré.

Les répercussions positives du programme sont nombreuses. La rétention de jeunes travailleurs
formés chez eux est notable, ces derniers restant en poste après leur stage. En outre, les étudiants peuvent compléter leurs heures de stage en travaillant à temps partiel, ce qui est bénéfique pour l’entreprise.

Concrètement, les élèves apportent une nouvelle énergie, améliorent le service à la clientèle et
introduisent des méthodes de travail plus structurées dans la section boucherie. Sans oublier qu’ils
contribuent à combler le manque de main-d’œuvre.

Quant aux heures que les étudiants passent en commerce en plus de leurs heures de classe, Céline Daigneault estime que cela rend la formation plus pertinente. Les heures de pratique en magasin augmentent, permettant aux étudiants de gagner en rapidité et en efficacité sans nuire à la productivité globale.

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