Sommet de la prévention 2025 : une journée riche en échanges et en solutions concrètes

Le 11 février dernier, le Centre des congrès de Saint-Hyacinthe a accueilli la 2e édition du Sommet de la
prévention, un événement devenu incontournable pour les acteurs du secteur alimentaire. Cette journée
a permis de rassembler détaillants, experts et partenaires autour d’un objectif commun: renforcer les
pratiques de prévention en milieu de travail.

À travers des conférences captivantes et des panels d’experts, les participants ont eu l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur des enjeux clés liés à la sécurité, à la gestion des employés et à l’application des lois et règlements.

Des discussions animées et des exemples concrets ont permis d’offrir des outils pratiques et de clarifier certaines zones grises auxquelles font face les employeurs au quotidien. Cette journée a également mis en lumière les meilleures stratégies pour prévenir les situations délicates et assurer une gestion proactive, toujours dans un cadre humain et respectueux.

Voici un aperçu des conférences et des panels qui ont marqué cette journée riche en apprentissages et en rencontres.

Lors d’une conférence présentée dans le cadre de la journée, Marc Lapointe, directeur principal,
sécurité et résilience, et Me Robert Cardin, directeur principal, affaires juridiques chez Metro, ont abordé les meilleures pratiques pour prévenir et gérer le vol interne en milieu alimentaire. Ils ont traité des aspects juridiques, des procédures à suivre, de l’utilisation des technologies de surveillance et de la gestion des situations délicates en magasin. Une présentation riche en conseils concrets pour soutenir les détaillants face à cet enjeu complexe.

Marc-André Plaisance (GardaWorld Sécurité), Michel Lefebvre (Provigo Michel Lefebvre) et Jade Forget Petit (Dépanneurs Forget) ont discuté de la hausse du vol interne dans les commerces alimentaires. Ils ont mis de l’avant l’importance de politiques claires, de la formation des employés, d’une surveillance adéquate et de la séparation des tâches. Les panélistes ont aussi insisté sur la nécessité de documenter chaque situation et de faire appel à des experts en cas de soupçon.

Me Chloé Goyer et Me Émilie Harrison, avocates chez Therrien Couture Joli-Coeur, ont présenté les fondements d’une gestion disciplinaire efficace en milieu de travail. Elles ont abordé le droit de gérance, la distinction entre mesures administratives et disciplinaires, ainsi que l’importance de la documentation et d’une enquête rigoureuse. À l’aide de cas concrets, elles ont démontré la nécessité d’une analyse nuancée pour assurer un processus juste et éviter les écueils juridiques.

Mélissa Jasmin (Marchés Famille Jasmin), Shirley-Ann Levac-Fordham (Metro Plus Fordham) et Laurence Zert (CSMOCA) ont échangé sur l’importance d’une gestion disciplinaire centrée sur l’humain. Elles ont mis de l’avant l’écoute, la compréhension des situations individuelles et la recherche de solutions adaptées. L’équilibre entre standards élevés et soutien aux employés est essentiel pour créer un environnement sain. Les panélistes ont aussi présenté des outils pratiques pour aider les gestionnaires et ont souligné l’importance de la communication et de la formation continue.

Maria Amalia Morales, conseillère à la CNESST, a présenté le rôle de l’organisme et les principes de base de la Loi sur les normes du travail. Elle a notamment abordé les règles encadrant la fin d’emploi, la notion de faute grave, les préavis, ainsi que les obligations en matière de harcèlement. Elle a rappelé l’importance d’une application équitable des normes et a présenté les ressources offertes par la CNESST pour soutenir les employeurs.

En conclusion de la journée de formation, Pierre-Alexandre Blouin, président-directeur général de l’ADA, a souligné l’importance d’un leadership positif en milieu de travail. Face aux comportements parfois difficiles de certains clients, les employés doivent être soutenus, encouragés et outillés afin de maintenir un climat sain et un service de qualité. Créer un environnement respectueux passe aussi par l’exemple donné au quotidien.