Publicités contournant le prix minimum : toujours présentes!

Février 2016

Le Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons alcooliques a déposé son rapport pour l’année 2015. Bien qu’il y ait eu une baisse marquée des signalements (9 plaintes en 2015 contre 18 en 2014), le président du Conseil (M. Claude Béland) était particulièrement préoccupé par le fait que la majorité des plaintes (5 sur 9) concernaient des promotions croisées dans les épiceries et dépanneurs. Cela fait dire à M. Béland que « l’inaction des autorités gouvernementales et de la RACJ en ce qui a trait aux promotions croisées est inacceptable ».

À l’ADA, nous partageons le point de vue de M. Béland concernant les promotions croisées visant des produits alcooliques : c’est inacceptable! Au Québec, pour diverses raisons, nous avons fait le choix de nous donner des paramètres encadrant la mise en marché des alcools. Le respect de ce cadre réglementaire définissant qui peut vendre ou produire de l’alcool, tout comme les dispositions entourant les prix minimums, est primordial.

Les autorités compétentes doivent intervenir pour rétablir un certain ordre. Pour l’instant, il incombe à la RACJ d’autoriser les promotions incluant de l’alcool. Malheureusement, plusieurs promotions, contournant, selon nous, de façon évidente les prix minimums, passent entre les mailles du filet de la RACJ. Si la loi n’est pas claire, corrigeons-la. Si elle ne dispose pas des effectifs nécessaires pour la faire appliquer, il faut lui en donner les moyens. Nous demeurons persuadés que la RACJ a un rôle névralgique à jouer en matière de commerce d’alcool.

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