Boissons gazeuses : consommation en baisse au Québec
Janvier 2017
Une étude de l’Institut national de santé publique (INSPQ) a révélé que la consommation de boissons gazeuses a chuté de 18 % entre 2010 et 2014. Il s’agit de la catégorie de boisson dont la consommation a le plus diminué parmi celles que l’on retrouve à l’épicerie. À l’inverse, la consommation d’eau a augmenté de 21 % durant la même période.
Voilà une bonne nouvelle! Ces résultats démontrent que le travail de sensibilisation et le temps qui passe font bien les choses. Les habitudes des consommateurs évoluent, comme en témoignent leurs comportements d’achat. Parmi les mesures qui se retrouvent dans la nouvelle politique gouvernementale de prévention en santé figure justement la réalisation d’une étude entourant la possibilité d’imposer une surtaxe aux boissons sucrées.
Or, l’étude de l’INSPQ – un organisme que l’on ne peut accuser d’être à la solde de l’industrie des boissons gazeuses – milite pourtant contre l’implantation de mesures coercitives. Nul besoin d’alourdir le fardeau fiscal des Québécois (en taxant deux fois certains produits) afin de les inciter à adopter de saines habitudes alimentaires.
Nous saluons la sagesse des élus qui, jusqu’à présent, ont résisté à la tentation d’imposer une taxe pensant que cela règlerait le problème. Nous sommes conscients qu’il reste encore du chemin à parcourir pour que l’ensemble des Québécois développent des habitudes alimentaires plus équilibrées. Bien que les pro-taxes affirment que le portefeuille des consommateurs peut se le permettre, l’élasticité des prix des denrées alimentaires est limitée et il ne manque pas d’articles de journaux pour en témoigner.