Détaillants et fournisseurs dressent un portrait du gaspillage alimentaire

Novembre 2013

Lors du congrès annuel de l’A.D.A, le 16 novembre dernier, fournisseurs et détaillants, toutes bannières et tous types de surfaces confondues, ont pris part à une table ronde portant sur un sujet qui les préoccupe tous : le gaspillage alimentaire. L’objectif était de dresser un portrait de la situation et de voir les différentes initia­ives des détaillants et des fournisseurs pour s’attaquer à cette problématique.

Quelques statistiques ont été soulevées pendant l’événement. Plusieurs ont été surpris d’apprendre que, contrairement à ce qui est véhiculé dans certains médias, les champions du gaspillage ne sont pas les détaillants en alimentation, mais bien nous tous en tant que consommateurs. Néanmoins, les participants ont convenu qu’il est déplorable que 32 000 tonnes d’aliments comestibles soient jetées aux ordures par l’industrie  agroalimentaire au Québec. Ayant l’obligation d’être rentables, les détaillants et fournisseurs de l’industrie alimentaire sont les premiers à vouloir éviter le gaspillage. Pour ce faire, les stratégies déployées sont diversifiées : développer des partenariats avec les organismes locaux (bon d’achat, cueillette organisée, etc.), transformer les produits en fin de cycle (plats préparés, sauces, etc.) et composter. Bref, les initiatives sont nombreuses et variées.

Au final, la table ronde aura permis de constater l’ampleur du phénomène et de dégager un constat : le système est perfectible et l’industrie est ouverte à étudier les gestes additionnels pouvant contribuer à diminuer les pertes. Par ailleurs, un comité regroupant des représentants de la section membres- fournisseurs et du C.A. de l’A.D.A. doit se mettre en branle dans les prochains mois. Ils auront comme mandat de discuter de plusieurs enjeux liés notamment aux produits périmés. N’oublions pas qu’un produit jeté ou composté n’est pas vendu : c’est une perte.

Résidus alimentaires. D’où vient le gaspillage au Canada ?

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