Portrait de détaillants: La famille Jasmin

Août 2020

Christian, Louise, Mélissa, Stéphanie et Vincent Jasmin

Il était une fois… la famille Jasmin

Tout a commencé il y a bien longtemps alors que le grand-père maternel a acheté le magasin du grand-père paternel. Puis, il y a vingt ans, Christian et Louise Jasmin décident de revenir dans le sillon familial en achetant leur premier magasin, le IGA Sainte-Adèle. Les enfants du couple, Mélissa, Stéphanie et Vincent, avaient dix, huit et cinq ans à cette époque, c’était le début de leur parcours.

Les trois ont pris goût au travail dans le commerce de leurs parents, mais ils se dirigeaient dans des directions distinctes lors de leurs études et premiers pas professionnels : Stéphanie étudiait l’architecture à Paris, tandis que sa sœur, Mélissa étudiait l’événementiel tout en faisant des heures à l’ADA. Vincent, de son côté, travaillait dans sa petite entreprise d’excavation.

Cela, jusqu’au jour où leur père les a appelés pour leur parler d’un nouveau projet qui pourrait les intéresser, voudraient-ils opérer au Marché Bonichoix? Ayant tous de très bons souvenirs de leurs passages en épicerie, ils ont sauté sur l’occasion de travailler main dans la main ; c’était il y a cinq ans.

Une passion pour la bouffe et les gens

Quand on leur demande ce qui les excitait tant dans le travail en épicerie, les trois sont attirés par la même chose, l’alimentation et les clients, leur mantra « Servir est un plaisir ». Le service à la clientèle est le cœur de leur métier, comme ils nous le disent « sans client, il n’y aurait pas d’épicerie », c’est pourquoi cette partie du travail est si importante. Lorsque l’on parle des gens, on parle aussi des employés des commerces. Un des points forts de leur métier est qu’ils travaillent en famille ; et quand ils disent en famille, ils parlent de la très grande famille des Marchés Jasmin, pas seulement eux. Ils organisent d’ailleurs tous les ans une grande fête et d’autres petits événements lors desquels tous les employés des trois commerces sont conviés.

Une affaire qui marche

Dans la famille Jasmin, les rôles de chacun sont bien répartis. Tous travaillent aujourd’hui pour les trois épiceries, puisqu’ils ont également acquis le IGA de Saint-Sauveur. Stéphanie dirige les opérations, Melissa est responsable des ressources humaines alors que Vincent s’occupe des établissements et de la gestion des bâtiments. Les parents ne sont pas en reste, le Bonichoix est principalement géré par Louise, et Christian chapeaute le tout. Tous les repas de famille ressemblent à des réunions nous disent-ils en cœur, ils ne sont pas toujours d’accord, mais grâce à l’expérience de leurs parents, les trois jeunes arrivent à comprendre et avancer.

Ils ont fait de nombreuses améliorations dans les commerces ces dernières années, ce qui en fait des épiceries appréciées de la clientèle et des employés. Ils n’ont de cesse de vouloir donner la meilleure expérience possible à n’importe quelle personne rentrant dans l’un de leur magasin. Leur tante et leur cousin travaillent aussi dans les Marchés, et ce dernier, Yannick, qui est comme un frère pour eux, est actuellement en « formation Flambeaux » avec IGA afin de mieux comprendre le rôle de directeur de magasin et de découvrir d’autres manières de travailler. Tout cela pour s’améliorer et toujours donner un service de qualité.

L’épicerie au temps de la COVID-19

Alors que les épiciers doivent toujours s’adapter en temps normal, le terme « adaptation » prend encore plus son sens actuellement. Lorsque le Québec a été mis sur pause en mars, les épiceries ont dû maintenir leur opération afin de continuer à nourrir la population. Il fallait agir rapidement afin d’assurer la sécurité de tous à l’intérieur des établissements et Stéphanie affirme « que c’est grâce à la force de l’équipe, car ça ne peut pas se faire tout seul », l’adaptation s’est faite plus facilement. Plusieurs mesures ont été mises en place dans les magasins de la famille Jasmin, comme l’installation d’écrans de protection, des flèches pour parcourir le magasin, une distanciation physique entre les clients dans les files d’attente, etc. L’embauche d’agents de sécurité est aussi un élément à notre nouvelle réalité, mais qui est tout de même particulier. Comme nous l’explique Stéphanie, l’épicerie « est un endroit d’accueil et là on doit mettre de la sécurité » afin de respecter les règles sanitaires.

Finissons avec une belle phrase que nous a dit Stéphanie « Dans l’aire technologique actuelle, il faut garder le côté humain, l’humain va toujours se rattacher à l’humain. »

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