L’avis de Recyc-Qc démontre que la réduction à la source des sacs uniservices est la meilleure solution
Octobre 2007
Plusieurs villes parlent de bannissement des sacs uniservices à base de plastique et différents groupes de pression le réclament, bien que les conclusions de l’AVIS SUR LES SACS D’EMPLETTES de Recyc-Québec démontrent que de nombreux éléments entrent en ligne de compte dans le choix de ces sacs. Comme en fait foi la conclusion de l’avis :
« Au point de vue environnemental, la réduction à la source, lorsqu’elle est applicable, demeure la meilleure solution. L’utilisation du sac réutilisable vient au second rang. Quant au choix de sac à usage unique à privilégier, celui-ci dépend de plusieurs facteurs. Globalement, le sac de plastique conventionnel l’emporte sur le sac dégradable et le sac de papier, pourvu qu’il soit réemployé ou recyclé. En ce qui a trait au sac dégradable incluant le sac de papier, il présente une valeur ajoutée dans le cadre des collectes municipales de matières organiques et lorsqu’il est dispersé dans l’environnement naturel. Toutefois, l’arrivée des sacs de plastique dégradables sur le marché peut entraîner des problèmes importants dans la filière de recyclage des sacs de plastique conventionnels, ainsi qu’un impact environnemental négatif s’ils sont enfouis. Afin de pallier à cette problématique, des pistes de solution devront faire l’objet de discussions auprès des divers intervenants impliqués. »
Bannir les sacs de plastique est une solution simpliste qui fait abstraction de plusieurs éléments. L’Irlande a constaté une hausse de la quantité de plastique dans ses centres à la suite de l’introduction d’une telle législation. Les consommateurs auraient acheté plus de sacs à déchets pour compenser, ce qui représente un recul marqué sur le plan environnemental. Il ne faut pas répéter cette erreur au Québec.