Modifier la date d’origine sur l’emballage : une pratique inacceptable
Avril 2019
Dans ses éditions du 28 février et du 1er mars 2019, La Presse + révélait que plusieurs commerces alimentaires avaient reçu en 2017 des constats d’infraction après que des inspecteurs ont constaté que les dates d’origine sur les barquettes de viande vendues aux consommateurs avaient été modifiées. Les commerces en question ont été sanctionnés par les autorités. Rappelons que le remballage est permis, mais doit se faire dans les règles de l’art, bien évidemment sans modification de la date d’origine.
Nul opérateur ne peut passer outre les règles de conservation, de manipulation et de vente des aliments. Tous contrevenants aux normes d’étiquetage doivent être punis. Le système québécois d’inspection, suivant une évaluation des risques en fonction de l’historique des exploitants, fait en sorte que les contrevenants seront suivis de façon plus étroite par les services d’inspection. Un détaillant en alimentation ne doit, en aucune circonstance, mettre en péril la santé de ses clients.
Formation des manipulateurs
Les gestionnaires d’établissement et les manipulateurs d’aliments doivent être formés en salubrité et en manipulation des aliments, connaître la loi en vigueur et leurs responsabilités envers la clientèle. De nombreuses formations visant la conformité à loi, comme celle de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), sont disponibles.
Formation gratuite pour les nouveaux employés
Les normes d’étiquetage font partie de la formation en boucherie présentées en ligne sur le site du CSMOCA. Cette formation est gratuite pour les membres de l’ADA. Ne vous privez pas de l’intégrer dans la trousse de formation de vos nouveaux commis!
Pour vous inscrire, contactez l’ADA au 514 982 0104, poste 230.
S’ils sont témoins d’une situation illégale, les employés du magasin doivent la rapporter sans hésiter au propriétaire du commerce. S’ils craignent des représailles, ils peuvent appeler l’ADA en toute confidentialité afin que nous entamions les démarches nécessaires pour faire cesser les pratiques en question. Que ce soit à titre de propriétaires, de gérants, d’employés ou d’association, nous partageons une responsabilité importante envers les consommateurs.
À l’ADA, nous déplorons que les mauvaises pratiques d’une poignée d’exploitants ternissent l’image de l’ensemble des détaillants en alimentation. À une époque où il est plus difficile que jamais d’exploiter un commerce alimentaire, ce type de pratiques dévalorise ce qui est au cœur de notre métier et alimente la méfiance envers notre secteur. Il faut que cela cesse.