Les microbrasseries sur le qui-vive!
Septembre 2015
La rentrée parlementaire aura rarement été aussi angoissante pour les propriétaires des microbrasseries du Québec. Ceux-ci retiennent leur souffle en attendant de savoir si le gouvernement éliminera la réduction de la taxe spécifique sur l’alcool dont ils bénéficient depuis le début des années 2000.
Loin d’être anodine, la réduction de taxe dont bénéficient les microbrasseurs du Québec a largement contribué à l’essor de cette industrie. Si elle est abolie, ils pourraient devoir payer 42 000 $ par 1 000 hectolitres de plus par année. Le retrait de cet avantage fiscal aurait donc des répercussions considérables sur cette industrie florissante et dynamique dont la majorité des entreprises ne sont même pas encore arrivées à maturité.
Couper l’herbe sous le pied aux microbrasseurs alors qu’ils commencent à peine à se positionner dans le marché serait une erreur stratégique majeure pour le développement économique régional. Pour l’ADA, il ne fait pas de doute que le gouvernement doit continuer d’être à l’écoute des besoins des microbrasseurs. L’État doit leur permettre non seulement de survivre, mais aussi de continuer de développer de belles initiatives qui plaisent aux consommateurs.