Politique bioalimentaire du Qc : l’ADA souhaite prendre part aux discussions
Septembre 2017
Faisant suite aux trois rencontres préparatoires organisées sur la consommation, la transformation et la production, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) prévoit lancer le Sommet sur l’alimentation le 17 novembre prochain. Selon les mots du MAPAQ, l’objectif de cet événement est de « créer un forum dynamique réunissant les partenaires en vue de doter le Québec d’une politique bioalimentaire ». Cette future politique devrait être dévoilée au printemps 2018 afin de guider « le développement d’une industrie bioalimentaire prospère et à l’écoute des demandes et des attentes des consommateurs. »
Rappelons qu’en septembre 2016, les représentants de la filière bioalimentaire s’étaient réunis pour cibler les enjeux et les grandes priorités d’action qui pourraient figurer dans cette politique tant attendue.
En prévision du Sommet de 2017, l’ADA a travaillé en collaboration avec l’Union des producteurs agricoles (UPA), le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) et la Coop fédérée pour réunir les groupes présents l’an passé et mettre à jour les orientations définies. L’ADA a donc pris l’initiative de réunir l’Association québécoise des distributeurs de fruits et légumes (AQDFL), l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) et le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) pour échanger les points de vue. Différentes problématiques ont émergé comme le manque de main-d’oeuvre, la promotion des aliments locaux ou encore l’approvisionnement local.
Rappelons que le secteur tertiaire de la filière bioalimentaire est l’intermédiaire entre les consommateurs et les producteurs/transformateurs, et représente plus de 150 000 emplois et génère plusieurs dizaines de milliards de dollars de vente annuellement.
Le 28 septembre, les représentants de l’ADA ont rencontré le cabinet et le sous-ministre au MAPAQ pour discuter des enjeux de l’ADA et des nombreux défis du secteur du détail en alimentation. Faisant preuve d’écoute et d’intérêt, les parties ont convenu d’organiser des rencontres plus fréquentes pour mieux répondre aux attentes des détaillants.