La nouvelle consigne : un projet majeur qui doit être bien déployé

Janvier 2022

Montréal, le 26 janvier 2022 – À la suite de la publication du règlement sur l’élargissement de la consigne, l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA) ne comprend pas comment le système attendu par les Québécois pourra être correctement déployé dans les délais impartis.

D’emblée, l’ADA tient à souligner que le ministre respecte son engagement de transférer la responsabilité du nouveau système de consigne aux producteurs. En effet, les producteurs auront la responsabilité de financer le nouveau système et ils devront, à terme, atteindre les taux de récupération fixés par le ministre. Cependant, avec l’ensemble des obligations et des responsabilités des différents intervenants, les délais pour la mise en place d’une nouvelle consigne nous apparaissent étonnamment courts. C’est un chantier majeur qu’il faut prendre le temps de bien planifier et construire.

Forts de l’expertise de nos membres lors des 35 dernières années de la consigne publique, les conditions gagnantes d’une modernisation réussie pour toutes les parties : des sites dédiés, efficaces et automatisés. « En plus d’un manque d’espace évident, nous sommes en déficit de main-d’œuvre pour remplir les tablettes et pour bien servir nos clients. D’ici les prochains mois, le gouvernement nous obligera à nous délaisser de notre mission première, vendre des produits alimentaires, pour construire et opérer des sites de retour de contenants de boissons sous peine d’une série d’amendes impressionnantes. Avec nos partenaires détaillants, nous avons mis des solutions viables sur la table, la mécanique du règlement nous semble particulièrement complexe et pas nécessairement arrimée avec ces propositions. » a commenté Pierre-Alexandre Blouin, président-directeur général de l’Association.

L’ADA est impatiente d’obtenir des clarifications sur plusieurs paramètres du projet de règlement. L’implantation d’un système robuste capable de récupérer 5 milliards de contenants de boisson consignés est un projet important, mais il faut à tout prix minimiser les ressources humaines nécessaires pour l’opérer, en accélérant la prise de décision et l’implantation des sites de retour, nous sommes préoccupés sur l’efficacité du modèle que l’ensemble de l’industrie pourra mettre au service de la population.

Renseignements :
Stéphane Lacasse
Directeur des affaires publiques et des relations gouvernementales
(418) 802-8778
slacasse@adaq.qc.ca

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