Sac de plastique : le ministre opte pour la bonne approche
Mars 2017
Alors que plusieurs villes, dont récemment Candiac, se penchent sur la question du bannissement des sacs de plastique, le ministre de l’Environnement, David Heurtel, préfère, dans un premier temps, soutenir des approches volontaires. Voilà une sage décision, d’autant plus que les conclusions de l’étude commandée par Recyc-Québec ne sont toujours pas connues, ce qui prive les conseils municipaux d’informations objectives avant de rendre leurs décisions.
Rappelons néanmoins qu’entretemps l’industrie est loin de se tourner les pouces et que l’approche volontaire a démontré ses effets positifs. Entre 2007 et 2010, le code volontaire des bonnes pratiques adopté par l’industrie a permis de diminuer l’utilisation des sacs de plastique de 52 %. Et il s’est fait beaucoup de chemin depuis en termes de sensibilisation, sans compter les procédés de fabrication des sacs qui ne cessent d’être optimisés. Bref, le vilain sac de plastique n’est fort probablement plus aussi détestable que voudraient le croire certaines personnes.
C’est pourquoi, avant de prendre une décision précipitée – malgré leurs bonnes intentions – les élus municipaux devraient attendre les conclusions de l’étude commandée par Recyc-Québec. Cette étude portera non seulement sur l’impact environnemental, mais également sur l’impact social et économique des sacs de plastique. Inutile de vous dire que nous attendons avec impatience les résultats de cette véritable analyse de cycle de vie.